Rendez-vous lundi 15h00 à l’Eldorado, Saint-Pierre-d’Oléron,

pour la conférence hebdomadaire, ouverte à tous.

Abonné·e·s : gratuit. Adhérent·e·s : 6 €. Non adhérent·e·s : 8 €

1/2 tarif pour les demandeuses et demandeurs d’emploi

Accès aux personnes à mobilité réduite

L’Olympisme n’a pas attendu Pierre de Coubertin pour exister. La preuve ? Les Jeux antiques, inaugurés en – 776 à Olympie en hommage à Zeus, ont duré plus d’un millénaire et offert 293 éditions sans la moindre interruption.

Alain Cadu, à travers les portraits de 86 champions d’exception, de Coroïbos d’Elis en -776 à Usain Bolt en 2016, raconte l’Olympisme d’hier et d’aujourd’hui, avec des gros plans sur les champions d’alors couvés par leurs cités-états, sur les épreuves au programme, sur les raisons d’une telle longévité sans oublier les dérives du système sur fond de tricheries, d’argent ou de transferts. Comme quoi, l’Olympisme d’aujourd’hui n’a rien inventé !

Mais la flamme se transmet toujours de génération en génération et l’année dernière, elle est même passée à notre porte.


Jérôme Arnould , artiste et écrivain, spécialiste de l’œuvre du poète sétois, n’a de cesse de partager sa passion.

Auteur du livre Brassens et la camarde et d’une thèse de littérature française qui lui est consacrée, il a étudié scrupuleusement les brouillons et manuscrits du poète.

A travers les chemins fiévreux de la création, il vous propose une plongée dans l’atelier de Brassens avec des extraits audios et vidéos pour illustrer son propos . A la fin de cette conférence vous réaliserez que Georges Brassens était un véritable orfèvre des mots.


L’évolution du trait de côte dépend de mécanismes naturels tels que les courants, la marée, la houle mais aussi d’événements extrêmes comme les tempêtes.

Si les XVIIIe et XIXe siècles s’imposent comme des siècles d’aménagements et de grands travaux, le XXe siècle est celui du passage de témoin entre deux systèmes économiques littoraux : l’un, très ancien, est basé sur l’exploitation des ressources du rivage côté mer et côté terre, l’autre consiste à profiter des aménités du bord de mer. La fréquence des événements extrêmes et l’entrée dans l’ère des changements climatiques implique un autre changement : le temps des gains de la terre sur la mer cède la place à celui de la défense ou de l’adaptation à l’érosion, à la perte de terres (re)gagnées par la mer.

À l’aide d’un certain nombre d’exemples locaux, la conférence de Thierry Sauzeau permettra d’explorer quatre siècles d’évolution du trait de côte entre Loire et Gironde.


A la fin du XIXe siècle, Zola passe trois étés à Royan. Il y découvre la photographie auprès de son ami le journaliste Victor Billaud et devient, une fois la rédaction du cycle des Rougon-Macquart achevée, un photographe amateur passionné.

Muni de nombreux appareils, il installe des laboratoires dans ses diverses résidences pour tirer les quelques 3 000 clichés issus de sa pratique.

Les 2 000 négatifs acquis en 2017 par la Médiathèque du patrimoine et de la photographie dressent le portrait en creux d’un photographe talentueux, esthète, un photographe de l’intime mais aussi des grandes villes comme Londres ou Paris, et même de natures mortes qui font référence à la culture picturale de son temps.


Peu de femmes ont à ce point excité les passions, poussé aux commentaires les plus contradictoires, suscité autant de biographies. Marie-Antoinette n’est pas une reine comme les autres et l’on tend à la redécouvrir aujourd’hui sous des aspects moins connus.

Patrick Barbier se penche pour la première fois sur les liens forts qu’elle a entretenus avec la musique : ses études à Vienne, sa découverte du monde musical français, sa passion pour la harpe, le pianoforte et le chant, mais aussi pour l’opéra et l’opéra-comique. Par son soutien sans faille aux spectacles de la cour ou de Paris, elle a marqué sa volonté d’internationaliser un répertoire jusque-là très franco-centré.

Dans une étude transversale qui unit la musique et les arts, mais aussi la politique, la société et des anecdotes de la vie quotidienne, Patrick Barbier propose un regard nouveau sur celle qui a été la reine mécène la plus mélomane et musicienne de l’histoire de France.


Le titre célèbre de Victor Hugo, publié en 1866, fait écho aux grandeurs et misères de ceux qui courent les mers au même moment, embarqués à bord de ces cathédrales de toile, navires aux voilures surdimensionnées, pour rapporter des marchandises du bout du monde. Ils devront aller au-delà des grands caps, au Pérou ou au Chili, en Australie, en Chine ou en Nouvelle-Calédonie. Le Cap Horn est bien souvent sur leur route…

Mais que sait-on d’eux ? Quel prix auront-ils payé pour satisfaire les besoins grandissants de l’Europe moderne en pleine expansion ? Le naufrage du Port Caledonia sur Antioche, en retour de ces terres lointaines, nous interpelle et nous parle d’eux…


Les services publics ont longtemps été inséparables de la conception française de l’Etat au point de fonder pour certains juristes la définition même de celui-ci, mais aussi de créer un large consensus social et même économique autour de leur existence et leur nécessité.

Que s’est-il passé depuis les années 90 pour que, aujourd’hui, leur évolution, leur resserrement, voire leur disparition, ainsi que l’affaiblissement de leur présence sur l’ensemble du territoire soient devenus des marqueurs essentiels des enjeux politiques mais aussi une question d’avenir pour notre pays ?

Quelles seraient aujourd’hui les possibilités de leur rendre la vitalité nécessaire compte tenu de la lourdeur des contraintes à la fois externes (engagements européens) et internes (polarisation sur les questions budgétaires) ?


Le nom de bachelleries est donné, sous l’Ancien Régime, aux groupes de jeunesse et à leurs fêtes. Lors de celles-ci, se déroulent des jeux divers (quintaine sur l’eau, jeux de crosse, soule, courses, luttes, etc…) qui sont autant d’ancêtres des sports actuels. Ces jeux, sous protection seigneuriale, opposent villages voisins, classes d’âge ou corporations.

On en examinera le calendrier, les fonctions et l’extrême violence.



On entend à l’envi « la biodiversité est en crise ». Au cours des derniers 500 millions d’années, la vie sur Terre a été bouleversée en profondeur lors de cinq extinctions massives.

Serions-nous à l’aube d’une sixième extinction dont nous serions la cause ? Que peuvent nous apprendre les crises du passé géologique de la Terre ? Pouvons-nous encore redresser la barre ? Quels sont nos leviers d’action ? Pourquoi faudrait-il agir ? La vraie question ne serait-elle pas éthique, une éthique pour la planète ?



Plusieurs facteurs, d’ordre intellectuel et spirituel, graphique et technique, contribuent à expliquer la mise au point de l’imprimerie dans la décennie 1450, et son succès. Mais plus qu’une évolution, cette invention est génératrice d’une révolution des formes et des pratiques : elle initie un changement d’échelle inédit dans la production textuelle ; elle engage le monde du livre dans une ingénierie et une dynamique proto-industrielle ; elle est aussi la condition de possibilité d’une invention des médias ; enfin la production imprimée provoque les pouvoirs ecclésiastiques et laïcs, et génère un encadrement juridico-administratif à la fois de contrôle, de censure et de régulation économique.

Cette nouveauté a été perçue par les contemporains : l’apparition de l’imprimé, dans une certaine continuité des formes manuscrites certes, mais porteur d’une radicale nouveauté, favorise à la Renaissance le sentiment d’un bouleversement des temps et d’une profonde mutation de la société européenne.