4 avril 2011 — L’art du vitrail de pleine couleur au Moyen Age
Par Claude ANDRAULT-SCHMITT, professeur à l’université de Poitiers et directrice de recherche au centre d’études supérieures de civilisation médiévale
L’art du vitrail se développe surtout à partir du XIIe siècle. Les vitraux des églises romaines utilisent beaucoup le verre blanc. Les ouvertures des églises étant souvent toutes petites, les vitraux sont clairs pour être lumineux.
A partir du XIIIe siècle avec l’architecture gothique, les ouvertures deviennent de plus en plus grandes. Les murs sont percés d’immenses fenêtres décorées de sculptures autour desquelles sont apposés des vitraux. Les églises étant plus lumineuses, les couleurs des vitraux peuvent donc se foncer et la palette du verrier se diversifier …
9 mai 2011 — L’histoire du climat sur les 500 dernières années ou les risques de submersion sur le littoral atlantique
Par Emmanuel GARNIER, historien du climat, maître de conférence à l’université du Caen
L’histoire n’est-elle qu’un éternel recommencement ? Si la réponse apparaît difficile à formuler en matière de climat, il est en revanche certain que les événements extrêmes qui focalisent tant l’attention de l’opinion publique aujourd’hui faisaient déjà partie du quotidien des sociétés anciennes. La sévérité des catastrophes observées sur cinq siècles démontre qu’elles n’eurent rien à envier à nos désastres récents. Confrontées à l’adversaire climatique, nos sociétés, croit-on, passent d’une interprétation religieuse, avec son cortège de processions, à une sécularisation du fait météorologique dans le sillage de la pensée rationaliste et de l’intervention croissante des États. Une nouvelle fois, le verdict de l’histoire détonne et étonne.
16 mai 2011 — Les OVNI
Par Robert ROUSSEL, journaliste
« Un OVNI observé sur l’île d’Oléron, face au port de la Cotinière », titrait Sud-Ouest le 3 janvier 2010 …
Comment faire la part du vrai et du faux ? Une fois écartés les témoignages douteux, Robert Roussel, journaliste, montre qu’il reste des cas troublants qui ne peuvent se réduire à des méprises ou des hallucinations.
Oui, des objets volants non identifiés nous côtoient : un constat sans appel mais dérangeant …
23 mai 2011 — Chypre, une île oubliée
Par Christian GENRE, professeur de géographie à l’université de Poitiers
Depuis 1974, Chypre état souverain, membre de l’union européenne et de la zone euro, est coupé en deux.
Christian GENRE, professeur à l’université de Poitiers, nous expliquera les raisons historiques de cette partition, ses conséquences sociales, économiques, politiques, ainsi que les chances d’une possible réunification de ce territoire.
30 mai 2011 — Pierre Loti, dessinateur
Par Bruno VERCIER, professeur de littérature contemporaine, président de l’association pour la Maison de Pierre Loti à Rochefort
Le romancier à succès Pierre Loti (1850-1923) a occulté le dessinateur. Sous son véritable nom de Julien Viaud, comme reporter et pour le plaisir, il avait pourtant composé, au fil des ses campagnes de jeune officier de marine, une remarquable œuvre graphique et ethnographique. Plus de cinq cents dessins, accompagnés de gravures qui en furent tirées et de textes de l’écrivain, forment un singulier carnet de voyages autour du monde, vers les lointains de cet artiste polymorphe et raffiné : Terre de Feu, île de Pâques, Tahiti, Brésil, Amérique du Nord, Sénégal, Maghreb, Adriatique, Indochine, Japon mais aussi Bretagne et Saintonge natale, sans oublier son cher « Stamboul ».
6 juin 2011 — Offenbach et la vie parisienne au XIXe siècle
Par Mireille GAUDIN, agrégée d’éducation musicale et chant choral
Jacques Offenbach naît à Cologne en 1819, meurt à Paris en 1880 à l’âge de 61 ans. Il est enterré au cimetière de Montmartre.
C’est un musicien européen, compositeur et violoncelliste, créateur de l’opéra-bouffe français. Son premier grand succès est Orphée aux enfers en 1858. Il faudra attendre 1866 pour La Vie Parisienne.
Les ouvrages scéniques d’Offenbach reflètent la joie de vivre et l’insouciance de second Empire. Avec l’humour il se permet des critiques politiques, quelques propos immoralistes (pour l’époque), des allusions aux mœurs légères et fait rire des travers humains.
On surnommait Offenbach « Le Petit Mozart des Champs Élysées ».